Rivages immortels - Présentation de la guilde

Liste des membres : Ginjin - HerayTik - Hultriva - Kaisinel - Kesia - Krizix - Malohh - Mamadoudoune - Mayhina - Milleniya - Mojakou - Papyboume (Gérant) - Pelzebuth - Tourmalin - Vek - VitelMenthe - Wonder - Yevanna - Yogzbur

H

olà pti' mousse ! Et bienvenue sur les plages des Rivages immortels
"Que le vent soit avec toi"

"Oyé, oyé, pti mousse ! L'équipage "Rivages immortels recherche des membres afin de repartir en mer.
Si tu es partant pour l'aventure, n’hésite pas à remplir le formulaire"

L'équipage a besoin de nouvelles forces afin de poursuivre son périple sous l'influence d'Ecapitaine - Milleniya.
Nous arpenterons les mers, afin de braver le monde des douze.
Nous partagerons nos découvertes, nos trésors.
Et le rhum coule.....ra à flot ! *hic*





Pour entrer dans la piraterie, pti mousse que vous êtes, il faudra remplir tout de même quelques conditions.

Postez votre formulaire auprès de nos vigies sur le forum dans la rubrique prévue à cette effet.
Rien de plus simple, il suffit de vous rendre sur notre forum (voir plus haut)

Participez à l'entretien du navire, pour cela rien de tel qu'une bonne éponge ! "Et tu frottes, tu frottes.."

Participez au sein de la guilde (Canal de guilde/Forum/Sorties)

Respectez vos compagnons, sinon la vergue et les requins auront raison de vous.

Parlez un français correct, évitez le langage dit "SMS". Le RP n'est pas imposé mais est fortement apprécié quand l'occasion se présente.

Se noyer dans le rhum.
Enfin, nous privilégierons l'entraide et le partage.

"Héhé pti mousse, si tu es motivé, rendez vous sur nos plages"

L'équipage compte actuellement 24 membres authentiques.




Les grades ne sont pas là pour définir une hiérarchie militaire, car nous souhaitons garder un esprit de famille. Tout le commandement dispose des mêmes droits, pouvoirs et influence. A ce niveau les différences sont essentiellement d'ordre RP. Les décisions sont collégiales, tout le monde peut donner son avis sur tout. Certaines resteront à la discrétion du commandement.

Le commandement

L'Ecapitaine : c'est l’âme du navire, il est responsable de la stratégie et du succès de la mission de l’embarcation. Il a droit de vie et de mort sur l’équipage mais peut être abandonné sur une île déserte par l’assemblée, si il fait preuve d’incompétence (mutinerie). Il a été élu grâce à son charisme et parce que c’est le plus féroce des "hommes".

Le nautonier : Brave pirate, membre du commandement, il assure le lien entre les hommes et le commandement. Il est chargé de la mise en œuvre des ordres. Et c'est également un membre actif du conseil de piraterie.

Le vigie : "Installé sur la hune, il inspecte avec une vue l’horizon". Il gère la communication en dehors du navire et se charge de dénicher quelques mousses avant de repartir en mer.

Les matelots

Le flibustier : c'est un pirate qui a gagné la confiance de ses supérieurs, par son ancienneté, son courage au combat, qui fait vivre la guilde. Il dispose, en plus de l'accès aux Coffres de guilde, d'un accès au Coffres de Maison. De plus, en l'absence d'un supérieur, il pourra être amené à recruter un Mousse dont la candidature a reçu l'approbation. Les anciens gradés, qui sont restés à terre trop longtemps, et qui ne peuvent assurer pleinement leurs fonctions, redeviennent automatiquement des Flibustiers.

Le gabier : Il écume les côtes au sein de l'équipage, c'est un ancien mousse qui a fait ses preuves. Un aventurier avant toute chose !

Le matelot : Il épaule les matelots dans leurs expéditions. (Mule)

Le mousse : C'est notre nouvelle recrue, prêt à partir en mer







Nous recherchons des membres afin d’étoffer notre équipage pour constituer un collectif durable.
Afin de partager une épopée amicale et joyeuse.

Notre équipage ne recherche pas la gloire.
Nos objectifs sont simples et précis :

Constituer un collectif autonome
Partager de bons moments de jeux
Jouer pour le plaisir et non par nécessité
Etre respecté....

Alors, tout d'abord !
....

26 Flovor 992
Clairière d'Amakna
Ère dofusienne

La brume se faisait de moins en moins épaisse, la rosée du matin se déposait sur les orchidées, le chant des piou-pious se faisait attendre, sans venir, l'aube se dessinait derrière les frênes, éclairant la petite maison d'une lueur rose-orangée. Un courant d'air glacé sifflait entre les branches, couvrant les bruis sourds des vallées, venant chatouiller les moustaches du viril Ecaflip. Il était la, debout sur le pas de sa demeure, à contempler le ciel, sans étoiles, d'une froideur sordide. Il méditait, repensant à quel point ce monde changeait. A toutes les batailles livrées pour une paix illusoire, à toutes ces bêtes et ces gens tués pour en arriver la. A tous ces sacrifices fait pour faire de soi un combattant, capable de fonder une famille et de la défendre. Tous ces efforts partis en fumée, par la sottise des Dieux. Il pensa à lui, à sa femme, et surtout à sa fille... Il fit volte-face et pénétra dans la maison. Elle l'attendait la, anxieuse, donnant le lait à ce petit nourrisson...

La tempête arrive.
Je sais...
Nous allons devoir nous préparer au pire.
Qu'est ce que tu veux dire ?
Regardes autour de toi, ce monde n'est plus le notre. Il n'y a plus de paix, plus de guerre. Plus de bien ni de mal. Les oiseaux ne chantent plus, les fleurs n'ont plus de senteurs..
Chéri...
Non ! Ouvres les yeux ! Les Dieux nous ont trahis ! Ce monde n'est plus que chaos et tristesse ! Tous les jours des gens meurent sous les coups des bworks, les gens n'ont plus confiance en personne ! Il pleut, il fait froid, la tempête fait rage ! Sufokia à été submergée ! Le temps s'accélère, il ne restera plus rien ! Tu ne comprends pas ? Il n'y a plus de Dofus c'est la fin !
...
...
...
La mort arrive... Lentement.
Je veux mourir à tes côtés.
Moi aussi. Mais pas notre enfant.

Il s’avança tendrement vers sa compagne, l'embrassa et lui ôta leur enfant des mains. L'enroulant dans ses couvertures, il ramassa ses affaires de combat, et se dirigea vers la porte... Sur le seuil il se retourna.

Tu le sais, peu d'élus Ecaflips comme nous, ont ce pouvoir. Nous devons croire en lui, après la tempête renaît toujours le soleil. Il finira par y avoir du bon, et il fera partit de tout ça.
Fais attention... Je t'aime.
Moi aussi.

La porte claqua et le froid l'englouti.
Son périple fut long, très long. Il du marcher longtemps, bravant les monstres sur ça route, négociant avec les truands. Il parcourut les prairies d'Amakna, traversant la foret des Abraknydes sombres, continuant à travers les plaines infinies de Cania, pour enfin arriver au milieu des ruines de ce qu'était le grand Bonta. Il pris le bateau pour l’île la plus au Nord, l’île de Frigost. La faim, la soif et maintenant le froid l'assaillaient, il continua sa route, obstiné par la dernière chose qu'il lui restait à faire dans sa vie... Il gravit les montagnes enneigées, se gelant les pattes et les moustaches, il monta tout en haut, près de la demeure du Comte Harrebourg. Arrivé au sommet, il contempla la dévastation de ce monde, toutes les villes et villages réduits en cendre, les combats mortels pour une survie éphémère... Il déposa son protégé dans la neige... Il pria le Dieu Ecaflip, encore et encore, il regarda les eaux montées et engloutir les prairies, les vents arracher les forets, il regarda sa vie s'évaporer... Il resta la jusqu’à ce que la glace recouvre son enfant, jusqu’à ce que le froid emporte à jamais l'âme de ce valeureux combattant...



01 Novamaire 1992
Île Sberg
Ère Wakfusienne

Les premières neiges venaient de tomber, recouvrant les massifs et leurs vallées d'un voile blanc. Les premières fraîcheurs se faisaient sentir, obligeant les habitants à entamer leur réserves de bois. Son dos la faisait terriblement souffrir, mais il fallait assurer le confort de sa maison, la récolte est inévitable, même pour elle. Emmitouflée donc son plastron de glaglacier, elle brava le froid pour aller chercher de quoi chauffer son logis. Forte de sa longue expérience, elle ne mis pas bien longtemps à récolter le nécessaire. Son arthrose la faisait souffrir, mais elle connaissait bien son environnement et son travail. Pourtant, même à moitié sourde, elle pu se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Le silence paisible des montagnes était troublé. Ces sons n'était pas naturels, ils n'avaient rien à faire la. S’enfonçant dans la neige fraîche, elle marcha lentement, guidée par ces gémissements. Elle s'approcha d'une paroi rocheuse glacée, paniquée à l'idée de ce qu'elle pourrait trouver. Elle ferma les yeux, s'agenouilla, et tendis les mains devant elle... Elle les rouvrit et découvrit avec stupéfaction, un bébé...



20 Maisial 2013
Faubourg de la Sainte Eau Dorée

La brise était douce, le soleil chauffait son poil soyeux. Le jacassement des commerçants se mêlait au ressacs des vagues. Elle humecta avec délice les embruns salés du matin, se laisser bercer par cette douce chaleur. Elle repensa à mamie, qui l'avait élever, nourrit. Elle repensa au jour elle est partie pour faire sa vie, seule, pour découvrir le monde. A la peine qu'elle avait du avoir, mais elle lui devait tout, elle le savait. Ce monde lui plaisait énormément, il restait temps de choses à voir ! Tant de monstres à combattre, tant de choses à faire, tant de gens à rencontrer ! Mais elle est si seule, et si faible... Elle n'avait pas ce sens du commerces et des affaires, elle n'avait que faire de ces politiciens orgueilleux, avide de pouvoir. Elle détestait ce Lightar et toutes ces groupies, elle méprisait les gens comme cela. Elle n'avait jamais été initié aux métiers de récoltes. Non, la seule chose qu'elle savait faire, c'était jouer avec le feu, au sens propre du terme. Elle pensait être la seule, mais au fond elle n'en savait rien. Il lui fallait des réponses, sur elle, d'ou elle venait... Il lui fallait tout apprendre d'elle même, ou des autres, mais pour cela, il fallait des compagnons, et pas n'importe lesquels...

1

...Après s'être résolue, l'écaflipette se sentait perdue. Par où commencer? Comment trouver les bonnes personnes? Où aller? Sans métiers et sans expérience elle n'avait aucune chance de faire une rencontre intéressante ! Devant tant de questions, elle ne pouvait se laisser aller à passer sa journée à regarder la mer. Elle se leva d'un mouvement. Mouvement qui fut arrêté net.
-OOOH ! Fais attention! Regarde ce que tu as fait de mes belles plantes ! Tu vas pouvoir rembourser!
Un Sadida, elle n'aimait pas les Sadidas, trop verts, trop braillards, en plus ils embaûment ! Qu'ont ils avec leurs fougères d'ailleurs? Celui ci semblait de mauvais poil, poils qu'il avait en abondance, doublant son volume déjà impressionnant (si une plante poilue pouvait l'être).
Sans le sous, ni l'envie de s'excuser envers le géant vert, c'est en courant qu'elle prit la fuite. Déjà les ronces étaient à sa poursuite. C'était un pari, risqué, dangereux...vivifiant pour une disciple d'Ecaflip.

Tant de violence la laissait perplexe : étrange qu'une gigantesque boule de poile couleur gazon puisse être aussi violente sous ses airs végétative ! Pensé qui lui paraissait d'ailleurs tout aussi étrange dans une telle situation, surtout que l'assaillant gagnait du terrain. C'était un début plutôt violent pour une nouvelle vie, pensé encore une fois déplacée dans le feu de l'action.

Les comptoirs des commerçants volaient dans tous les sens, tout comme leurs propriétaires, le Sadida rendu complétement fou. C'est sous une pluie de débris, de denrées et de badaux qu'elle courait. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve devant un autre Sadida. Encore un ! C'était leur journée, et visiblement pas la sienne !
Mais celui-ci n'était pas seul, il était entouré de deux Iops, l'un paraissant bourru, l'autre dénuée de finesse, bref, des Iops! Le grand sourire du Sadida ne lui inspirait pas confiance, ainsi que la petite lueur de sadisme dans ses yeux (les fougères avaient elles des yeux?).
-IOP ! C'est l'heure de la baston ! S'écriat il subitement.
-A L'ASSAUT !!! Firent les deux combattants dans un entrain naturel aux disciples du Guerrier.

Elle n'avait jamais vu un tel combat (et elle en avait vécu des combats!), les Iops frappant tout ce qui passait sous le fil de leur lame, sans discernement, le Sadida scandant “je vais vous soigner” inutilement, les deux autres continuant à taper dans le tas. Ce tas, désignant les commerçants, les potentielles clients, et accessoirement le Sadida fou qui semblait faire des infidélités à sa déesse pour lui aussi se tourner vers le Combattant Divin.
Le marché du port était en train de se transformer en terrain de Boufbowl Brakmarien. C'est à ce moment que la garde se montra, ajoutant au chaos ambiant :
-Que tout le monde se calme !
-Halte ! Arrêtez les tous! Au trou !
-Mais chef...ils sont complétement cinglés !
-Tu n'es qu'un poltron ! Vas au combat !
-Mais ces Iops...et ce Sadida qui “soigne”...et l'autre Sadida géant qui poursuit cette Ecaflipette...
Les magies commencèrent à pleuvoir en nombre, les gardes n'y allant pas de main morte, les passants et les commerçants voulant se venger : Rushu en verserait une larme.
-Repli bande de tarés ! Eructa le Sadida “soigneur”.

____________________________________________________________________________________

2

Elle courait. Heureusement qu'elle n'en était pas à son premier combat, ni à son premier pari, pari que selon elle avait réussi.. Le géant végétarien était aux prises avec la milice, elle n'avait maintenant plus qu'à semer cet idiot de fonctionnaire au regard fuyant qui la filait.
Elle devait revenir sur le port, la garde cernant le marché. Le pari était encore une fois risqué, il fallait repasser par la place commerçante...Ce qu'elle fit en tant que joueuse assidue.

Se frayant un chemin à coup de magie, elle parvint à éviter de passer trop près du géant vert, décidé à détruire tout ce qui pouvait l'être. Plusieurs marchands se souviendraient de ses griffes, et certains même garderons ses cartes comme souvenir de ce que la légende du marché nommerait plus tard “FlowerField”.

Elle arriva aux quais, moyennant une ou deux égratinures et quelques blessés sur son chemin. Les passerelles n'étaient pas surveillées, leurs gardiens s'étant rapprochés pour apprécier la bataille proprement apocalyptique qui se déroulait à quelques mètres. Le navire était vide. Elle le détacha du quai, le prépara, pausa ses mains sur la barre, sourit, prit la mer, comme la mer la prit.

La sortie du port se passa s'en encombre, jusqu'à ce qu'elle entende un bruit, puis qu'elle sente une odeur de menthe, et enfin qu'on lui parle.

-Tien? T'es là toi? Je croyais le rafiot abandonné ! EH! Les enragés de la lame, venez voir! Ca pour être drôle...

Ce Sadida...celui là même qui l'avait “sauvé”...Encore un Sadida...Décidemment, Ecaflip était joueur lui aussi...

____________________________________________________________________________________

3

Après une semaine de traversée, une semaine de famine, de disputes, et finalement de rencontre, elle finit par s'habituer à l'humeur du Iop, à la rudesse de la Iopette, et l'insouciance du Sadida. Certes, elle avait eu à frapper fort sur les deux combattants, enjoindre au Sadida de ne pas la soigner, mais finalement ils se comprenaient. Les trois larons ne se connaissaient pas avant de la rencontrer. En effet le Sadida avait seulement lancé son cri de guerre et les Iops derrière lui par hasard, avaient suivi devant cet élan “poétique”, selon leurs propres mots, ce qui déjà était un exploit. Elle se trouvait bien avancée dans sa nouvelle vie avec une telle compagnie...

Le soir venu, c'est un orage des plus violent qui s'abattit sur leur bicoque. La faim, l'inexpérience, le peu de coordination. Tout cela fit selon elle, qu'ils firent naufrage.

Sur la plage, lorsqu'ils se réveillèrent tant bien que mal, et après avoir repoussé les soins du Sadida, elle aperçut une des planches du navire. Une planche importante étant donnée que c'était celle qui nommait leur premier navire, et qui nommerait son futur navire et l'équipage qui irait avec.
Une planche sur laquelle était marqué à l'encre violette : Rivages Immortels

C'était décidé, l'aventure qu'elle venait de vivre, ces premiers compagnons de fortunes, aussi fous qu'ils soient, l'expérience de l'océan, tout cela serait sa nouvelle vie. Elle en avait la certitude forte, inébranlable, durable, immortelle.
-Ils nous faut un équipage.Il nous faut un navire, dit elle.
-OK, fit le Sadida avec sa franchise désormais connue.
-OK? Comme ça? T'es avec moi?
-Bah ouais, et les deux autres glandus aussi, mais dans ce cas je suis minimum Second !
-On verra ça, et il va me falloir un titre...
-EH CAPITAINE ! Je serai Second ! Y a pas à cherche! Voir même Capitaine!
-Ecapitaine...c'est une bonne idée ça !
-Bon...Et notre nom?
-Facile, en montrant la planche blanche avec un petit sourire.

Ils rejoignirent bientôt les Iops, visiblement passionnés par les goëlands.
-Mais si je te le dis ! Les mouettes c'est des poules de mer ! Et leurs poussins c'est des pouettes ! expliqua la Iopette à un Iop dubitatif devant tant de mots d'un coup.
-Au fait? Vous nous accompagnez vraiment? demanda l'Ecapitaine aux deux Iops.
-Bah ch'ais pas, vous allez encore mettre des tartes à des trucs non? questionna à son tour la Iopette.
-On va essayer d'évit...
-Ouais ouais ! On va bastonner tout ce qui va passer à notre portée, la coupa le Sadida.
-OUAIS ! BASTON ! firent en coeur les Iops, que le verbe "bastonner" motiva.
-Mais t'es complètement fou? Ces deux là vont encore taper tout ce qui bouge comme au marché! éclata l'Ecaflipette.
-Réfléchis un peu Ecapitaine ! Avec deux forces de destruction massive à nos côté on craint plus rien ! En plus ils sont sympa...quand ils alignent plus de deux mots...et quand ils comprennent...bref, ils vont nous aider si on leur donne de quoi se défouler ! En plus je pourrai m'entraîner au soin, déclara le "soigneur".
-Mouais...d'accord, fit l'Ecaflipette, aussi peu sûre du futur de ce pari que des compétences de soin du Sadida.

Ils quittèrent la plage ensemble, prêt à parcourir la terre comme elle a parcouru la mer. Prêt à recruter pour aller toujours plus loin.

Mais pas des Sadidas...Un seul Sadida suffira amplement !

____________________________________________________________________________________

4

Ils avaient échoué en Amakna. Riche et verte contrée. Pleine de jeunes aventuriers, la plupart pas très fins, peu expérimentés, et encore moins matures, à croire que les Dieux proposaient leurs pouvoirs dès le berceau de nos jours. Après avoir volé du pain, exterminé plusieurs kilo de pissenlits diaboliques, et revu ce regard sadique dans les yeux du Sadida, ils arrivèrent devant un lieu plus que fréquenté.
-C'est quoi ce rassemblement? Ils sont tous en train de crier comme des bouftous en rut pour un groupe! demanda la Iopette.
-Bah justement c'est le donjon Bouftou Céleste ! Et y a pas meilleur endroit pour recruter en plus ! Fit le Sadida.
-Et comment tu comptes recruter des gens? Tu vas pas te ramener la bouche en rose : “salut ! Tu veux être dans ma guilde?”, raillat l'Ecaflipette.
-Regarde, et apprend jeune demoiselle, dit il sans relever la pique...hum hum...SALUT A TOUS ! L'EQUIPAGE DU FIER SAD...ouch, pourquoi tu me frappes comme ça?...DES RIVAGES IMMORTELS RECRUTE ! VOUS POUVEZ ETRE FORTS, VOUS POUVEZ ETRE AUDACIEUX, MAIS RIEN DE MIEUX QU'UN PIRATE SOUS MES ORD...aieuh!....DANS NOTRE EQUIPAGE !
-Sérieusement...murmura t'elle la main sur le front, un sourire crispé s'étirant sur son visage.

Elle n'en revenait pas qu'il soit aussi confiant, aussi insouciant, aussi idiot.
Elle n'en revenait pas que cela marche.
Elle n'en revenait pas qu'un Sadida lui soit utile.

____________________________________________________________________________________

5

Plusieurs mois avaient passé. La fête battait son plein dans le Havre Monde. L'ambiance était bonne. Le rhum coulait à flot.
Elle réfléchie à tout ce chemin parcourue, chemin qu'elle savait bien plus long que les quelques années qu'on lui donnait.

Sa vision du monde avait changé, son équipage s'était agrandi au fil des aventures (souvent déclenchées par ce Sadida qui invectivait tout le monde à tout bout de champ! Dire que maintenant un Enutrof faisait pareil dans les faubourgs...), les donjons avaient défilés.

Leur équipage n'était pas fermé, et tandis que certains membres y restaient, d'autres le quittaient, souvent en bon terme, parfois moins, les aléas d'Ecaflip aidant...Il fallait donc recruter!
Mais plutôt que d'utiliser la méthode du Sadida, elle avait décidé d'un lieu ou tous pourraient se proposer, discuter, et en apprendre plus sur son équipage. Ainsi, elle et son équipage pourraient choisir des forbans volontaires, aguerris, et surtout en adéquation avec leur vision du Monde des Douzes.

Son équipage l'appelait, c'était l'heure du bizutage après tout !
-Eh Mill' ! T'as vu la nouvelle? Elle est super sex...jolie, j'en ferai bien mon dessert !
-Ouais'to? Fit l'Ecaflipette en chef, le sourire au lèvres.
-Prenez un chewing gum Eh Mill'....hé hé...hé hé hé....lança un Zobal.
-Magique ! Lança un premier Osa complètement nu, sa compagne claquant sa main sur son front.
-Nom d'un Bwork ! Celui là je vous jure ! Jura l'Ecapitaine.
-Qu'on le pende ! Cria un des gars de l'équipage.
-Qu'on le fouette plutôt ! Fit un deuxième Osa.

Elle se dirigea d'un pas résolue vers son équipage, en repensant à tout cela. Sa réflexion l'amena à une pensé qui lui fit comprendre qu'elle avait bien changé depuis l'histoire du marché :

“Finalement, il y a plus d'un Sadida ici...”