Wakfu

L'Espoir (Partie 2) - Les Carnets Nombre d'abonnés3 abonnés

Les contes du vieil Enutrof -> Les histoires au coin du feu
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«Abrutis! Incapables!
-Calm...
-Non! Quatre jours! Ça fait quatre jours! Idiots! Vous voulez prendre sa place, c'est ça?!
-Non m...
-Ta gueule! »

La salle du Gouvernement de Brâkmar n'était pas festive. La disparition de son neveu avait provoqué la fureur de Wayter. Mais ce qui l'énervait le plus était l'incapacité de son Gouvernement à le retrouver. Des centaines de Gardes ratissaient le moindre coin de la nation volcanique, sans succès. Tous les appels à témoins avaient échoué. Les chasseurs de primes couraient toujours. Les milieux souterrains également. Quelques escrocs, se prétendant voyants ou détectives, avaient bien tenté de soutirer de l'argent à l'écaflip à la couronne. Ils s'étaient retrouvés enfermés vifs dans les cages à points internes qui pullulaient sur le bord de certaines routes. La soif ou la faim avait eu raison d'eux. Leurs corps y pourrissaient toujours, comme une menace au responsable de la disparition.

Les rumeurs parlaient de Bonta, de Sufokia. Les nations visées s'étaient bien gardées de commenter ces rumeurs populaires. Les espions rouges n’avaient trouvé le Vice-Gouverneur nulle part. Le dernier message de l'expédition envoyée à Frigost était lui aussi négatif. Sa dernière apparition remontait à cinq jours, dans une taverne.

Dans sa paranoïa, le Gouverneur avait déjà mis au ban Tyuer, en l'accusant d'être l'auteur de l'attentat du bal d'Ilof, malgré les récriminations de Rhigalt qui accusait Bonta. Et tout portait à croire que la disparition de son neveu le porterait bien plus loin.

«Qui a fait ça? Et pourquoi ne prend-t-il pas de potion de rappel? Vous n'êtes que des parasites! Fortunea!!
-Oui mon...monsieur, balbutia le nouveau Trésorier.
-Qu'as tu fais depuis quatre jours?
-Les com...Comptabilité... Géré p...p...prim...
-Salop! Gorgan disparaît et tu restes le nez fourré dans tes papiers? Connard!
-Mais mon...
-Tu me contredis salopard?
-Nnnnnon!
-Ilof!
-Voui m'sieur, répondit le zobal, dont la folie le protégeait en partie de l'aura de tyrannie de Wayter.
-Ton enfoiré de voisin n'a-t-il pas répondu "Mais"?
-Bah oui.
-Alors?! Tu vas continuer à te foutre de la gueule sale vieux?!
-Mais j...»

Dans une explosion de rage, le Gouverneur lança trois cartes plus acérés que des poignards vers Fortunea. Ce dernier ne dû sa vie qu'à mauvais mouvement d'Ilof, dont les trois cartes se plantèrent dans le masque de la Classe qu'il faisait tourner dans sa main. Hors de lui, l'écaflip se leva brusquement, poussa le zobal par terre et attrapa le col de son Trésorier. Une dague cachée dans sa manche apparut dans sa main libre. Il l'enfonça dans l'œil du malheureux énutrof. Il retira violemment la dague et l'enfonça dans le crâne, dans le contenu giclait déjà par l'œil. Il se mit à transpercer le crâne jusqu'à qu'il soit plus troué qu'une éponge. Le spectacle était épouvantable, même pour des brâkmariens.

«Regardez-le! Ça, c'est rien à côté de ce qui attend le coupable!! Joer!»

Pour une fois, le iop qui avait le commandement de l'armée ne dormait pas. Même un iop comme lui savait évaluer les risques. Et là, il valait mieux ne pas provoquer l'écaflip.

«Où en sont les patrouilles de l'armée? Tes abrutis ont-ils trouvé quelque chose?
-Négatif Gouverneur.
-Alors qu'est-ce que tu attends pour aller chercher mon neveu?!
-Bien monsieur. J'y vais tout de suite.»

Le Gouverneur en furie ne lui en laissa pas le temps. Sa dague ensanglantée se planta juste au dessus de la main du Général des Soldats sur la poignée. Il en sortit une deuxième.

«Non»

La voix sèche de Rhigalt venait de claquer.

«Qu'as tu dit?!!»

Wayter allait lancer son projectile. La poigne du Chef des Gardes saisit son bras.

«J'ai dit non.»

Il lui tourna le bras qui tenait la dague pour le forcer à la lâcher. Dès qu'il eut libéré le bras du couronné, ce dernier se retourna vers lui. Son visage n'était que haine et colère.

«Dis-moi pourquoi je ne te trucide pas sur le champ!
-Parce que vous avez besoin de moi. Et car vous savez que j'ai raison.
-Ah ouais?
-Tuer un à un les membres de votre Gouvernement ne servira à rien. Et vous le savez.
-Ah ouais?»

Le Gouverneur lança ses cartes de métal affuté. Le xélor se leva. Les cartes étaient plantées dans le mur, derrière le Chef des Gardes. Comme si elles l'avaient traversé. La garde de son aiguille bâtarde sortait de son fourreau en émettant ses lueurs de souffrance.

«Pendant que vous massacrer votre Gouvernement - qui a tout fait pour retrouver Gorgan et qui continue de tout faire - le monde tourne toujours! Vous croyez que dépêcher la moitié de nos Gardes et Soldats à la poursuite d'une personne renforce notre sécurité? Vous croyez qu'Amakna se soucie plus de votre petit neveu que de ses cendres toujours brûlantes? Vous croyez que le peuple vous aidera pour le remercier de le surcharger d'impôts? Vous croyez que Bonta et Sufokia arrêtent leurs forges et leurs militaires pour verser une larme sur votre pauvre malheur? Vous croy...
-Ta gueule!»

Wayter lança deux poignards vers le Joer. Un Sinistro protégea celui-ci. Le Gouverneur, lame à la main, se jeta sur Rhigalt. Son épée quitta ses mains avant même qu'il n'ait pu songer à parer le coup fulgurant du xélor. L'aiguille de Rhigalt détruit en vol les quelques cartes et dés du chef du Gouvernement. Il en profita pour faire sauter des mains de Wayter son paquet de cartes.

«Écoutez-moi, hurla le Capitaine des Gardes avant de baisser le ton, sans quitter ses intonations glaciales. Pendant que vous vous refermez sur votre petit malheur, nos ennemis se préparent. Et ils sont partout. Le peuple, les Gostofs, Bonta, Sufokia, les mercenaires!
-Gorgan...
-Gorgan ne pourrait rien y faire! Le retrouver ou non ne changera rien à notre situation! Tuer le Général n'aidera rien! Vous priver de vous acolytes non plus! Ce ne sont que des jeux indignes de ma patience!
-Gorgan avait raison, souffla effaré le Gouverneur. Tu veux juste prendre ma place...
-Je veux que vous arrêtiez de vous prendre pour un morveux à qui l'on a prit son jouet!»

L'écaflip, toujours écarlate, se tourna vers le iop qu'il avait tenté de tuer, lequel était toujours en retrait vers la porte.

«Et lui?! Tu prétendras qu'il a fait tout son possible? Le tuer est-il inutile?
-Le tuer serait un des jeux inutiles que vous n'arrêtez pas de jouer.
-Et tu veux que j'en fasse quoi?
-Remplacez-le, proposa celui qui portait son armure sans se soucier de la stupéfaction de son homologue soldat. Sauf si vous voulez une émeute dans l'armée.
-Et par qui?!
-C'est à vous de le dire, lui rappela le xélor en se rasseyant.
-Oui, tu as raison.

Wayter revint lui aussi à sa place. Il appuya sa tête sur ses mains et se tut. Personne n'osa troubler le silence. A part le Chef des Gardes qui fixait son Gouverneur, tous les autres avait la tête baissée vers leurs mains tremblantes. La voix sèche, autoritaire et froide de Rhigalt combinée à la furie paranoïaque et sanguinaire de Wayter pouvait terroriser n'importe qui.

«Le féca venu l'autre jour pour nous informer des nouveaux Gostofs... Il était assez bien équipé. Il a nous a d'ailleurs fait une petite démonstration de ses talents sur le percepteur, juste à l'entrée du Quartier Général. Un vrai brâkmarien à voir comment il a cramé le percepteur.
-Deyjin, treizième sous-commandant de l'armée, dit le Chef des Gardes.
-Exact. Rhigalt, vous irez en personne le chercher pour le nommer.
-Compris.»

L'oncle de Gorgan se leva et déclara :

«Je pense qu'il vaut mieux arrêter cette réunion ici, déclara-t-il d'un ton blasé et fatigué. Vous êtes trop incapables pour que je perde mon temps avec vous.»

Malgré les reproches, certains émirent un soupir de soulagement en remarquant que Rhigalt avait réussi à calmer le Gouverneur. En les entendant, celui qui avait tué Fortunea se retourna :

«Rhigalt? Il se peut que je vous envoie en mission la semaine prochaine. Tenez-vous prêt. Et enlevez-moi ce cadavre, il va empester.»



[image]



Evayn débarqua à Sufokia sans problèmes. Son passeport de cette nation n'avait pas servi depuis longtemps, le douanier s'en était aperçu, mais tout était en règle.

«Bienvenue chez vous mademoiselle!
-Merci.»

Le port était occupé par des navires marchands. Il y a encore quelques années, l'île n'était pas si prospère. Son ancienne alliance avec Amakna et sa nouvelle avec Bonta y avait remédié. La plupart des navires arboraient le pavillon de Bonta. Les autres appartenaient à des marchands pour qui les frontières n'étaient que des lignes sur les cartes. Un seul, diplomatique, arborait le pavillon amaknéen. Ils avaient été dépêches pour une mission d'alliance impossible qui se solderait sans doute par leur prise en otage. Ironie du sort, ils avaient ainsi évité le massacre de leur continent.

La crâ se dirigea vers la taverne du port. Si les aventuriers qu'elle cherchait avaient échappé à Bahamer et pris un navire vers Sufokia, c'était là qu'elle trouverait leur trace, sans nul doute récente, si elle ne les avait pas devancés. Elle poussa la porte du bâtiment. Une forte odeur, un brouhaha incessant et une lourde fumée l'accueillirent. Le tavernier, derrière son comptoir, reluqua ses attributs féminins pour juger si elle serait une bonne source d'argent. Sa tenue de combat orangée moulait plutôt bien ses formes. La scientifique lui lança un regard de menace, en sachant que son caractère l'attirerait encore plus. Elle se demandait comment faisait Miss Étincelle pour vivre cela au quotidien. Un soulard s'approcha d'elle, et voulut monter ses mains sur sa poitrine. Evayn ne lui en laissa pas le temps. Elle le repoussa violemment d'un coup de pied fouetté dans le plexus solaire. En regardant le tenancier puis la salle, elle vit que le message était passé.

«Que voulez-vous?
-Un renseignement.»

Derrière le comptoir, le propriétaire se pencha brusquement vers elle, pour ne pas être entendu par des oreilles indiscrètes.

«Cela vaut cher de nos jours.
-Je paierais si et seulement si la réponse me convient.
-Ça n'est pas comme ça que ça marche. Pas d'argent?
-Très bien, je trouverai ce que je veux ailleurs, rétorqua Evayn en partant.»

Le tavernier tendis un bras :

«Attendez!»

Voyant que la crâ ne se retournait même pas, il abandonna.

«Vous faites une erreur!»

Une flèche se planta dans la chope qu'il tendait à un client. La scientifique revint au comptoir. Elle récupéra la chope d'un air moqueur et lança son contenu sur le tavernier :

«Je ne crois pas, non.»

Elle laissa l'équivalent en Kamas d'une bière et quitta la place. Dedans, les rires fusaient contre le tavernier. Ce dernier sortit et cria :

«Vous ne vous en sortirez pas comme ça!»

Evayn discutait déjà avec un Garde qui passait par là. Celui-ci semblait écouter avec attention ce qu'elle disait. Le tavernier pesta et fit un signe à la crâ. Celle-ci, avec un air faussement surpris, le rejoint :

«Vous avez changé d'avis?
-Qu'avez vous dit au Garde?
-Ça ne vous regarde pas.
-Vous vouliez savoir quoi?
-N'auriez-vous pas vu passer par ici un groupe d'aventurier venant de Brâkmar?
-Bien sûr que non. Déguerpissez, oiseau de malheur!»

Evayn lui lança un sourire meurtrier :

«Merci monsieur. Oh!
-Quoi encore?!
-Votre taverne...
-Eh ben?!
-J'y ai oublié un objet et...
-Et quoi?!»

Une fumée verte et fluorescente qui s'échappait du bâtiment décrivit bien mieux la situation que la scientifique aurait pu le faire.

«Venin d'araknoshima, poudre de bellaphone et bave de butor. Très luminescent, phosphorescent et pourvu d'une odeur assez forte et agressive. A tendance à s'incruster dans le bois. Le tout sans causer de dégâts matériels ou de blessures à long terme. Votre taverne en est un tout petit peu envahie.»

Ses amies auraient apprécié l'euphémisme. Elle se demanda comment Miss Étincelle ou Bahamer se seraient vengé et manqua de rire. Son sourire se fit ironique.

«La prochaine fois, soyez plus courtois avec une dame. Et arrêtez de les voir comme une source de revenus. On n'est pas à Brâkmar.»



[image]



Daniel attendait, luttant contre le sommeil. La veille, dès que l'Ecologiste eut été remis sur pied totalement par Leluche, un bataillon complet était venu. Ils avaient séparé Victoire et Daniel. L'adolescent aux yeux d'émeraude ne savait pas ce qu'était advenu de son amie. Lui par contre, il était tombé de haut. De sa chambre de luxe des invités, certes gardée jour et nuit, il s'était retrouvé dans une cellule du dernier sous-sol. Cellule était d'ailleurs un bien grand mot. C'était une cavité étriquée creusée dans la roche. Tout autour de lui, il n'y avait que de la roche dure. À trois mètres au dessus, une trappe d'acier trempé plus épaisse qu'un des blocs de pierre des ponts marchands fermait son cachot. Il en avait entrevu le mécanisme. Au moins trois verrous et deux clés la fermaient, sans compter qu'il fallait cinq hommes pour tourner la poulie pour la relever et deux de plus pour soulever le détenu avec le grappin. L'obscurité était totale. Un aveugle aurait vu plus de chose que lui. Pour toutes images, Daniel en était réduit à ses souvenirs. Lorsqu'il fermait les yeux, il revoyait toujours la même scène. Victoire criant dans les bras des Gardes.

Il avait tenté d'appeler Ösrigur, en vain. Dans ce cachot, même cette magie ne fonctionnait pas. Il sentait dans les signes gravés dans la roche la marque délétère du capitaine qu'il avait affronté. Il était presque sûr que c'était lui qui avait fabriqué ce cachot. Cette certitude l'avait frappé, sans qu'il ne sache comment, dès qu'il l'avait vu. Ses geôliers tentaient de le briser. La faim et la soif ne donner pour l'instant aucun résultat. Daniel avait appris à tenir avec peu de chose au Kanojedo. La fatigue était une adversaire bien plus redoutable. Dès qu'il touchait directement un mur ou le sol, ce dernier émettait un son affreusement aigu. Impossible de s'endormir avec, ni de s'endormir sans toucher un mur. Il devait rester éveillé pour les éviter. En guise de repas, il se contentait de l'eau impropre qui stagnait au fond et des quelques rats qui grouillaient. Le Porteur savait bien qu'il se rendait ainsi malade, mais il n'avait pas le choix.

Le prisonnier ne savait plus depuis combien de temps il était là. Assis en tailleur, ses rares vêtements de détenu (les autres lui avaient été pris) sous lui pour éviter un contact avec le sol, il attendait. Le temps s'écoulait affreusement lentement ici. Chaque minute lui semblait une année. Chaque heure, une vie. Il attendait. La dernière fois, des Gardes l’avaient sorti à moitié et roué de coups. Ses plaies lui faisaient souffrir le calvaire. Il sentait bien qu’elles suintaient et pullulaient de pus. Dans cet environnement, c'était presque une évidence.

Daniel attendait.



[image]



À Brâkmar, le moyen le plus simple de se débarrasser d'un cadavre est de le jeter dans la lave. Il y avait justement un promontoire situé au-dessus d'un lac de lave souterrain sous la salle de réunion du Gouvernement. Le vieux volcan où siégeait le Quartier Général semblait éteint, mais les membres du Gouvernement savaient qu'il restait de la lave sous leurs pieds, et les Gouverneurs connaissaient la procédure pour le réveiller brusquement.

Rhigalt traina le corps de l'ancien Trésorier jusqu'à ce promontoire. Les marches débouchaient sur une salle ronde d'environ trente mètres de diamètre. Les murs étaient par endroit recouverts de fresques à la gloire de Brâkmar, comme si les afficher à un endroit si dangereux et symbolique les rendait encore plus saisissantes. Ce qui était vrai. Le reste des murs était la roche d'origine, rougie par les reflets du feu bouillant. Quelques briques soutenaient les rares endroits où des fissures apparaissaient. Le promontoire central était un bloc à peu près circulaire de deux mètres de large au diamètre le plus court, et de deux mètres et demi au plus long. Entièrement fait d'obsidienne, il prenait sa source au fond du cratère, ou du moins le croyait-t-on vu que personne ne l'avait vu vide. La chaleur de la roche en fusion ne le rongeait jamais. Un petit pont de pierre recouvertes de carreaux colorées y menait. Il était juste assez large pour laisser passer un homme.

En dessous, le lac de lave éclairait la pièce. De temps à autre, quelques bulles éclataient. A son plus haut au niveau, ses vagues pouvaient éclabousser les pieds des maladroits. Au plus bas, une dizaine de mètre le séparait de l'entrée. En général, il restait à un ou deux mètres.

Rhigalt empoigna le corps et le lança. Après un petit remous, le cadavre sombra dans la lave en fusion. Il leva les yeux vers le plafond, où des caches d'interrogatoires étaient suspendues.

«Tu vois Gorgan? Ton oncle est tellement furieux que nous ne te retrouvions pas qu'il en devient fou. Encore plus fou qu'avant. C'était Fortunea. Il s'est défoulé les nerfs dessus, comme pour Tyuer.»

Dans une des cages les plus élevée, et les plus cachées, le Vice-Gouverneur officiellement disparu était caché. Son bâillon l'empêchait d'appeler qui que ce soit, et la cage était si peu visible là haut que même en la regardant, il fallait savoir que le neveu était là pour le voir.

«Inutile d'espérer que je sois le prochain. Et quand bien même, s'il me tue, qui saura que tu es là?»

Rhigalt ressortit. La vie du Vice-Gouverneur lui sera utile. D'après Evayn, Bahamer et Miss Étincelle, la cache de Fatale avait besoin d'une vie pour être ouverte. Elles en étaient sûres. La vie de Gorgan avait d'autant plus de valeur qu'elle libérait la place qu'il devait à la belle éniripsa.

Il se rapprochait de Fatale, il le sentait. Fatale le sentait de même. Et Il le sentait aussi.
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Créé le 15/08/13 é 05:30
Derniére modification le 31/03/14 é 08:47
3 commentaires :
Patchs 1.28, 1.29, 1.30, 1.31, 1.32 et 1.34
Dracnor [Les Doux Barbares]947Hors ligne
31/08/2013 (19:52)
@Doflix : Deyjin, mea culpa

D'après le marché qu'il avait passé avec les scientifiques, Rhigalt leur doit une place de Vice-Gouverneur. Il est donc doublement gagnant!

@Watsuo : les descriptions c'était ma phobie au début, maintenant j'en suis presque à trop décrire de temps en temps. Ma phobie suivante a été les combats, d'où des combats que j’aurais pu éviter dans le carnet 1. Je m'entrainais, et avec un brin de honte, sur ce carnet.

Quant à mettre d'autres images... Je sais pas dessiner! Et puis, les mots laissent entrouverte la porte des songes; tandis qu'une image ouvre totalement cette porte. Pas assez de place à l'imagination avec une image en bref. La magie des mots se fige sur une seule possibilité.
Patch 1.27
Watsuo [La Lignée D'Akar]141Hors ligne
20/08/2013 (18:05)
Très bon chapitre, les descriptions sont juste énorme, en tout cas pour moi car j'arrive bien à visualiser les lieux et aussi les personnages. Je viens de me poser une question, outre les lettres Eliatropes, pourquoi ne met tu pas d'autres images ? Comme des images de lieux, de monstres ou de personnages.

"Il leva les yeux vers le plafond, où des caches d'interrogatoires étaient suspendues." > Tu enrichis mon vocabulaire, au début j'ai cru que tu voulais mettre "cage" mais non :p
doflix [Les Chevaliers du Chaos]1287Hors ligne
18/08/2013 (17:12)
"Gorgan, treizième sous-commandant de l'armée, dit le Chef des Gardes." Un deuxième Gorgan? Ou fail?

"certains émirent un soupir de soulagement en remarquant que Rhigalt avait réussi à calmer n'était plus sur le point de les tuer. " Il ne manque pas un mot ou un morceau de phrase, ça me semble bizarre.. surtout là en fait :
"Rhigalt avait réussi à calmer n'était plus sur le point de les tuer."

"Le tavernier tandis un bras :" Tendis, du verbe Tendre.

"La vie de Gorgan avait d'autant plus de valeur qu'elle libérait la place qu'il devait à la belle éniripsa. "
J'ai raté un truc, ou j'ai oublié, ou alors je comprends pas la phrase mais si je comprend bien, il veut mettre Miss... dans la cage? Si je me souviens bien, il est encore fou de Miss nan?
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