Dix-sept années auparavant....
- Arsen.... On était vraiment obligé de le laisser....?
- Maure. On a des centaines d'ennemis sur le dos. Il sera surement plus en sécurité à l'orphelinat qu'avec nous.
Maure regarda la grand bâtiment sombre en arrière. Une dame était sortie, un braillement s'entendait à travers les plaines. Arsen la pris par l'épaule. Il tournais délibérément le dos au bâtiment, sa voix était glaciale.
- On viendra le chercher, une fois qu'on sera plus fort. En attendant, on doit penser à survivre, nous.
L'enie était pâle, de sa couleur naturelle. Peau blanche et cheveux blancs, seul la couleur rouge de ses yeux pouvaient donner une touche de couleur. Arsen enfila un casque rouge sur ses cheveux roux.
- Aussi vrai que je m'appelle Körudo, on se rassemblera. Pensons à nous avant. Et puis ça va le forcir un bon coup.
- J'espère qu'ils ne s'en prendront pas à lui.... Il est Albinos aussi....
- Il sera débrouillard, j'en suis sûr. Viens, on a des contrats à remplir.
Onze ans plus tard...
La ville brûlais. Les corps empoisonnés jonchaient les ruelles. Le feu rongeait toute parcelle de combustible. Arsen traversais la rue principale. Ses cheveux, libres, semblaient reproduire les flammes qu'il avait lancé sur la ville. Au pas de la porte, un homme tenais encor debout. Il appuyait du mieux que possible contre le battant de la porte.
- Hé bien, gouverneur Laygarde, vous devriez vous ménager, plutôt.
L'homme tenais relativement bien au poison. Comme tout les villageois, il leur avait fait confiance. Des medecins du village qui soignaient si bien.... Juste le temps de gagner la confiance. Une épidémie avait atteint les gens, et ils donnaient les remèdes... Et quel remède! Définitif, si l’on puits dire. En quelques jours, ils furent décimés. Il n'y avait jamais eu d’épidémie. Ce n'était qu'un prétexte pour raser la ville et les habitants.
- On vous faisait confiance...
- La confiance est une arme que l’on donne trop facilement à ses ennemis. Même si vous avez mis le temps, vous nous l’avez donné. Votre erreur a été de ne pas reconnaitre des insensibles à vos causes.
- Vous le paierez, pour ma femme, pour ma ville, pour les villageois!
- Ne jouez pas au héros, pensez plutôt à ce qui peux vous rester. Comme votre vie.
Le gouverneur ne l'écouta pas, et lança ses balises. Il était affaibli par le poison. Arsen tendis simplement le bras vers lui et s'avanca au plus près.
- Cela vous apprendra à m'écouter.
Une gerbe de feu s'élança, dévorant tout l'air devant lui. Laygarde se mis à tousser très fortement. Le feu ne l'avais pas atteint, mais l'air de ses poumons était brulé. Ajouté au poison, il n'allais pas survivre longtemps. Dejà trop éloigné, il n’entendis pas le râle de regret du gouverneur de la ville :
- Matsuko... Ma puce... Veillez sur elle, Florianne Nekros.
L’eniripsa incendiaire appela une collègue vêtue d’un chapeau pointu, tourné de dos.
- Maure? Tu viens, on en a fini ici.
- J’arrive...
L'enie blanche regardait quelques cadavres. Une mère avait en vain essayé de protéger ses enfants du feu, mais les morts se consumaient déjà.
- Tu pense à notre fils?
Maure releva les yeux.
- Je sais qu'on a fait le bon choix, mais.... Il semblerais qu'il soit parti de l'orphelinat depuis un moment....
Arsen la pris dans les bras.
- On va le retrouver, il ne doit pas être si loin.
Arsen regarda la ville flamboyante. Arsen regarda la ville flamboyante. Une silhouette massive attira son attention, vers sa gauche. Un grognement.
- Maure, il y avait des mulous dans la fôret ?
- Je ne crois pas...
Arsen regarda dans les flammes. Un monstre géant couvert de poils, à l’allure humaine mais qui ne devait pas être humain, venait de tuer d’un coup de griffe le survivant de la maison voisine. Ses yeux brillents comme s'il avait des flammes dans les yeux. La Bete leva le regard vers eux.
- Un Mulou enragé.
Dans un grognement dantesque, la bete vira dans leur direction. Le temps du saut, Arsen dirigea son anneau gris vers les cadavre de la mère et de ses fils, la main gauche tendu, paume verticale.
- Levez-vous et occupez-le !
Sitôt dit, la mère et les enfants se levère et sautèrent comme des enragés sur le monstre. La Bete, excitée par le sang frais des cadavres sur pieds entreprit de les déchirer. Ce laps de temps suffit au duo pour courir droit vers la sortie du village.
Un mulou enragé, ici ? Surement une bete égarée attirée par la quantité folle de sang répendu en ville.
C’était la seule explication plausible.
La pupille du monstre devint blanche un court instant. L’homme caché sous le mulou se demanda s’il avait bien vu ce qu’il avait vu.
Non, personne ne pouvait rammener à la vie. Personne.
Il fixa ses griffes couverte de sang, avant de reprendre son carnage.
Peut-etre ne sont-ce pas de simples personnes ?
Il les retrouverait, foi d’Eldred, Chasse Prime confirmé.
Aujourd'hui.... Arsen a trente sept ans, et Maure, trente cinq.
Arsen regarda le soleil. Combien d'année attendaient ils? Dix sept ans exactement. Ils n'auraient même pas à aller le chercher. Il arrivait tout seul.
Maure était partie trouver le necessaire. Il fallait reformer une famille. Les démons commencaient déjà à être à ses trousses. Il fallait le rallier, maintenant.
Maudis des Dieux. Arsen avait vu. Même son fils en avait subis le courroux. Porte poisse ambulant, et si sympathique malgré tout. Condamné aux malheurs éternels.
Les Körudo reviendrons au complet.
De grès ou de force.
"Silk est au courant, et il ne sera surement pas contre une recrue de plus...."
On vous cherche toujours moins dans une cachette visible de tous.
Guilde des Voleurs de L'Ombre.
[NB: Oui je sais, le BG des parents est abusé. A la base, on me les a attribués comme parents par hasard, mais j'y voyais pas d'inconvénients personnels, donc je m'occupe de rectifier ce "gros-petit-problème"
Un peu d'indulgence en attendant PITIEEEEEEEEEEEEE!]
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Liste des principales mises é jour :
30/10/12 - Ajout d'images, ajout de six nouveaux paragraphes
06/12/12 - Ajout du journal actuel (page 12)
Heu, oui, mais faut quand même savoir que...
*chuchotte* Ca fait presque deux cents pages Word, hein....