Cafard n'a rhum... - Les Carnets 1 abonné

Par Xenyter

HAA! Vous m'avez saisi! Toquez à la morte la prochaine fois que vous entrez ici ! J'ai failli avoir un marais cardiaque!

Si vous avez lu cette phrase d'un œil distrait, vous n'aurez pas remarqué que certains mots ont changé. Et oui, Robert a éternué tellement fort que son dictionnaire a mélangé les mots et en a modifié le sens! Il faudra donc être aussi rasé qu'un renard pour trouver toutes les astuces en report avec les mots contenus dans ce test.
Je vous souhaite bonne danse et surtout n'oublier pas de compter le nombre de mots que vous avez trouvé afin de connaitre votre score total !


Alors que je me promenais tranquillement dans la belle nation de Sufokia, un Bouftou me sauta au vissage et commença à me lécher les cheveux. J'eus à peine le temps de dégainer mon raton, afin de faire fuir la bête.
Après quelques coups de bâton, l'animal s'enfuit et je pus enfin me relever. Ma tête était toute collante à cause de la bave du Bouftou...
Je me souvins alors qu'une toilette se trouvait pas loin et je m'en dirigeai.


Une fois entré dans ces toilettes, je me rendis compte qu'il n'y avait pas d'évier afin de se débarrasser de la lave qui me collait au visage.

-Et puis zut... Ça partira quand ça partira...


Épuisé par le voyage, je décidai de me reposer un petit pot sur le trône. C'est alors que je ressentis une porte de tourbillon dans mon ventre, et que je devins invisible ! Même le trône avait disparu avec moi ! Je commençai à paniquer et mon esprit commença à dérailler :

" Et si je ne pouvais plus redevenir comme ça?"
"Si ça se trouve, c'est un piège!"
"Le petit bonhomme en mousse!"

Alors que je chantais cette chanson de Pastiche Sébastien, mes yeux se fermèrent...petit à petit...

Mes yeux étaient maintenant complètement fermés...

Ils commencèrent à se ré-ouvrir...

La lumière m'aveugla...


Je me frottai les yeux car la lumière m'avait tellement aveuglé que je voyais des petites louches voler. Une fois que mes mains s'éloignèrent de mes yeux, je me rendis compte que je ne voyais plus rien...

-Ben oui...Il faut que je les ouvre de nouveau...
Ce que je fis immédiatement.
...

-Je ne bois toujours pas! Que se passe-t-il ?!

MES YEUX AVAIENT DISPARU !
Je commençai à mourir dans tous les sens, bousculant les passants. Je n'en croyais pas mes yeux !

-Regardez! Mes yeux ont disparu! Je ne vois plus rein!
-Beurk! Qu'avez-vous fait avec vos yeux?
-Je me suis assis aux toilettes et je suis devenu invisible! et puis j'ai été téléporté jusqu'ici sans avoir bougé!
-Rassurez-moi : il n'y avait pas de poster avec une supportrice de boufbowl dans les cabinets ?
-Si...C'est grave?
-ÉLOIGNEZ-VOUS DE MOI ! Il est contaminé ! Faites sonner l'alarme !

Une alarme retentit dans tout Sufokia, allaitant les habitants. Les gens couraient dans tous les sens, se bousculant les uns aux hôtes, piétinant les enfants, démembrés par des Chachas enragés mangeurs d'hommes.

-UN HAVRE-SAC STÉRILISÉ A ÉTÉ MIS EN PLACE PRES DE GEROR! ALLEZ-Y IMMÉDIATEMENT !





Les gens se rendaient au Havre-sac et moi, j'étais enfermé dans une sage en fer, afin de ne pas contaminer tout le monde.

-Il faut le tuer !
OUAIS !
-Il faut le découper
OUAIS !
-Il faut le broyer!
OUAIS !
-Il faut le manger
EUH...

Le gouverneur de la ration parla :
-Nous n'allons ni le tuer, ni le découper, ni le broyer, ni le...*hum*...manger. Il faut le catapulter avec un Canoon. Nous allons détourner la position d'un Canoon d'incarnam afin de l'envoyer chez notre nation ennemie : Amakna !

BONNE IDÉE ! OUAIS !

-Euh...j'ai mon mot à dire quand même, non?dis-je
-Tu penses vraiment pouvoir refuser l'encanoonage ?
-OUAIS ! Mangeons-le à la place!

Le gouverneur prit la parole :

-Tu n'as rien à redire sur notre décision, elle est décidée à l'unanimité de moi-même. Préparez le Canoon!!



Préparez l’allumette! Mise à feu du Canoon!
MOTEUR !
...ET ACTION !

Encanoonage, scène 4, prise 1 *clap*

On alluma la tige du Canoon. Elle se rapprochait de plus en plus...de plus en plus...de plus en pus...de plus en plus...

Papapapapapalala!
OLÉ !!

BOUM !

Je fus catapulté dans les airs, j'avais très mal à ma jambe droite, je ne savais pas pourquoi et je ne pouvais pas la regarder sans mes yeux.
Je sentis que ma vitesse diminuait. J'étais bientôt arrimé à destination.
Dans un fracas de diable, j’atterris sur la terre ferme. Je la touchai afin de connaitre le lieu où je me trouvais : c'était humide, il y avait du bois par terre. Peut-être me trouvais-je dans la forêt Sadida? Ou dans une maison...
Je m'aidai de mes gras pour me relever et essayer d'en connaitre plus sur ma localisation. Il s'agissait d'une pièce un peu étroite, et j'entendis des petits miaulements de Chachas.
Je me frottai avec mes mains à l'endroit où se trouvaient auparavant mes yeux...





-Pars sale bête! Arrête de me lécher le visage ! J'ai plein de bave sur moi !
Mais...mais je vois! J'ai retrouvé mes yeux! C'est magnifique!

Je frappai le bouftou d'un grand coup de bâton et je partis réfléchir à mon aventure extraordinaire.

-Et si tout ceci n'était qu'un rêve? C'est quand même bizarre... Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir : retourner aux toilettes!

Je sortis ma tarte routière, et la consultai.
-A gauche après le grand frêne et puis à droite à côte du pommier. Allons-y !
Je réfléchis...
-Autant prendre le taxi, c'est plus rapide.
Hep ! Taxi !
B'jour, j'vous conduit où?
-Aux toilettes Monseigneur !


-Ça fait 10 kamas
-QUOI ?! Vos prix ont augmentés!
-C'est la prise pour tout l'monde mon bon monsieur...



Je rentrai dans les toilettes et m'assis de nouveau sur le trône.





-Xen! J'ai remis les mots dans le bon ordre!
-Génial Robert! On va enfin pouvoir parler normalement!
-Buvons un verre à cette réussite!

...

Merci à vous d'avoir lu ce Carnet jusqu'au bout. J'espère que vous avez su débusquer les mots transformés. A titre informatif, il y en a minimum 29 cachés dans l'ensemble du Carnet.
Bonne chance!

PS : Mes plus plates excuses aux aux role-players pour les grosses erreurs de RP contenues dans ce Carnet. Pour me faire pardonner, je vous invite à boire un verre avec mon ami Robert.