La limitrophité des éléments
"Pa... Papa?
- Je suis désolé, Èva. Je devais le faire."
Altroo marchait lentement vers sa fille qui agonisait sur le sol. Appuyé sur sa cane, le vieux crâ avait les larmes aux yeux. Avant, sa femme, et maintenant, sa fille. C'était beaucoup pour lui.
"Pourquoi as-tu fais ça, Èva?
- Je... je ne sais pas... je ne sais plus..."
La poussière s'était maintenant tout à fait dissipée. Rémiro et Chloé commençaient à se réveiller et à bouger péniblement. Auriny s'envola vers son ami pour le soigner.
"Tu vas bien? Tu n'as rien?
- Oui oui, ça va. Qu'est-ce qui s'est passé?"
Les portes de l'immeuble s'ouvrirent. Deux silhouettes en sortirent.
"Chloé!
Toute joyeuse, Lily couru dans les bras de sa sœur.
- Je savais que tu étais vivante, je le savais! Chelpot me l'avait dit!
- Moi aussi je suis contente de te revoir, Lily."
"Je savais que tu étais vivante, je le savais! Chelpot me l'avait dit!" "Moi aussi je suis contente de te revoir, Lily."
Ils se serrèrent fort, laissant tomber leurs larmes de joie. Les retrouvailles étaient mitigées, et laissaient Renée pantois. La féca était complètement confuse, tout la dépassait. Les corps des serpents gisaient encore sur le sol, et tout le pavé avait été détruit. On aurait dit qu'une tempête venait de frapper.
"Simon? dit-elle en remarquant l'enutrof. Qu'est-ce que tu fais là?"
Mais Simon ne voulait pas répondre, encore couché sur le corps de son père. Renée regarda autour d'elle. "Mais qu'est-ce qui se passe? se dit-elle. Je ne comprend plus rien! Altroo?". Ce dernier avait presque rejoint sa fille.
"Je... je regrette, papa... je regrette tellement... gémis la crâ.
- Oh, ma petite fille!
Altroo se laissa tomber par terre, à genoux, et enlaça sa fille.
- Je t'aime tellement...
- Je regrette... Je regrette de ne pas t'avoir tué plus tôt!"
Èvanovich prit une flèche qui était par terre, et la planta dans le thorax de son père. Celui-ci s'écroula sur le sol.
"Altroo!" cria Renée.
La féca se précipita vers son ami. La blessure était mortelle, et le sang entachait ses vêtements. Elle se tourna vers Èvanovich; elle venait de donner son dernier souffle, et était maintenant complètement morte. Altroo rampa vers sa fille.
"Je l'aimais tellement... pleura-t-il.
- Tiens bon, Altroo, dit la féca d'une voix mal assurée. Tu vas t'en sortir.
- Et c'est une bonne chose? demanda le crâ. Il vient toujours un temps où l'on doit mourir...
- Altroo... Tu ne peux pas mourir maintenant...
- Désolé Renée.
Le crâ mourant pointa en tremblant les adolescents.
- Ils...sont en danger...
- Quoi?
- Je t'ai...menti... Je sais tout...
Il toussa, laissant tomber un peu de son sang.
- Moi et Wayh, on a...
- Vous avez quoi?
- Tout est écrit...dans mon journal...
- Où est-il?
- C'est ma fille qui l'a."
Et, sur ces mots, Altroo mouru.
___
Le masque de métal avait été brisé à moitié. Les lignes grises et bleues avaient été coupées, et il ne restait qu'un trou pour un œil. Quelques autres pièces de l'armure avaient résisté au laser. Si Wayh n'était plus, il n'en était pas de même pour son armure.
L'homme en blanc passant sa main sur le casque.
"Bien dommage Wayh. Cette armure devait être très puissante pour avoir survécu à mon attaque."
Une petite sonnerie se fit entendre. C'était son cellulaire. Il passa sa main à sa poche, et tendit l'appareil.
"Oui, bonjour. Qui est-ce?
- Bonjour monsieur, ici l'agent Stack.
- Que me vaut cet appel?
- Nous sommes de la GRC, monsieur.
- Ah, oui, ça fait assez longtemps que je ne me suis pas occupée de la police fédérale. Vous avez un rapport pour moi?
- Oui. En fait, je suis lieutenant de l'unité B du département Est de la GRC.
- Je me fout un peu de qui vous êtes, soyez clair et bref, déclara l'homme.
- Heu... Oui, alors, c'est ça: ma supérieure, l'agente Renée Walker...
- Renée Walker...
- Vous la connaissez?
- Ce n'est pas de vos affaires. Continuez.
- Elle m'a demandé de lui faire un rapport de nos découvertes pendant l'arrestation de la bande de Wayh.
L'homme en blanc jeta un coup d’œil à l'armure de Wayh.
- Nous avons trouvé un pièce étrange. Il y avait des machines...
- Quelles sortes de machines, lieutenant?
- Je n'en ai aucune idée. Il semblerait qu'elles aient servi à fabriquer quelque chose, mais je ne sais pas ce que ça peut être.
- Marchent-elles encore?
- Je suppose que oui, si on les répare un peu. Je vous appelais justement pour vous demander ce que vous vouliez qu'on en fasse."
Le financier prit une pause. Il réfléchit, son regard passant du masque du masque xélor au téléphone. Puis un sourire illumina son visage.
"Gardez tout intact, et interdisez à quiconque d'y toucher. N'en parlez pas à madame Walker.
- Mais elle a ordonné que...
- Écoute, mon petit, c'est moi qui finance la GRC, c'est moi qui commande. Ne tiens-tu pas à ton grade?
- Ça sera fait selon vos ordres, monsieur.
- Parfait, vous pouvez disposer."
L'homme rangea son cellulaire, puis ramassa les pièces d'armure qui étaient éparpillées par terre. Il se dirigea vers sa limousine, qui l'attendait sur le bord de la rue. Il s'installa sur la banquette arrière.
"Chauffeur, reconduisez-moi à ma villa, j'ai quelques petites choses à y faire."
"Chauffeur, reconduisez-moi à ma villa, j'ai quelques petites choses à y faire."
Le véhicule ne démarra pas. La limousine resta sur place. L'homme en blanc cogna à la vitre qui le séparait du conducteur.
"Vous êtes sourd ou quoi? Je vous ai demandé de démarrer!"
Pas de réponse. L'homme remarqua que la silhouette qui était devant lui, et qu'on ne voyait que de dos, n'était pas son chauffeur.
"Andyspak?
- Bonjour maitre Glip. Passé une bonne journée?"
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*chuchotte* mon chou on va arrêter de commenter entre nous avant que les gens se doutent de quoi que ce soit d'ac??? ;)