Ogrest.
Il fut un temps où ce nom ne voulait rien dire. Un temps où les 12 classes de ce monde vivaient en paix et en harmonie. Un temps où les iops, les crâs, les sacrieurs, les ecaflips, les eniripsas, les osamodas, les enutrofs, les xélors, les fécas, les sadidas, les srams et les pandawas, malgré leurs différences, n'avaient rien à se reprocher.
Un temps où tout allait bien.
Ogrest ne fut pas le premier pionnier des dofus, ces œufs de dragons qui donnaient à leur possesseur un pouvoir inimaginable. Il n'était pas le plus fort non plus. Mais il était entrainé dans un but plus puissant que la soif de pouvoir, ou l'accomplissement personnel: sa volonté était dirigée par l'amour. Alors il tua, massacra, voyagea, tout cela dans le but de faire plaisir à la femme qu'il aimait.
Jamais jusqu'alors quelqu'un était en si bonne voie de tous réunir les dofus. Les dieux le remarquèrent. Ils décidèrent alors de réunir un grand conseil, pour évaluer la situation.
Osamodas, ami des animaux, voyait à quel point les risques de boulversement de l'écosystème étaient grands;
Cra, avec son sens des précisions, pouvais comprendre qu'Ogrest allait atteindre son but;
Sacrieur, malgré son naturel optimiste, sentait que le monde ne pourrait pas survivre à une telle épreuve;
Eniripsa, la douce, ne pouvais qu'imaginer le pire;
Iop, le guerrier, ne comprenais pas vraiment la situation;
Enutrof, l'économiste, ne voulait pas voir des centaines de milliers d'années d'effort réduites à néant;
Ecaflip, sous son aspect joueur, voyait bien que les probabilités étaient contre eux;
Sadida, ne faisant qu'un avec la nature, ne savais plus où donner de la tête;
Pandawa, encore saoul, était d'accord avec Iop;
Féca, protectrice, voulait agir contre la menace;
Sram, tueur acharné, ne voulait pas que son nombre de victimes baisse;
Xélor, le mystérieux, tentait en vain de trouver un bon futur.
Le constat était clair: Ogrest allait mener ce monde à sa perte.
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Mais les dieux ne se permirent pas d'agir directement. Il y avait des règles non-écrites qu'ils ne devaient pas enfreindre. Après avoir décidé d'une solution, ils firent appel à une personne qui, avec ses dons, pouvais les entendre et les écouter. Ce prophète n'était pas en relation avec aucun des dieux, ne faisait pas parti d'aucun des disciples existants, mais écouta attentivement les directives données par ces êtres Tout-puissants. Il acquiesça. Il allait répondre aux exigences des dieux, il allait effectuer sa mission.
L'homme passa de ville en ville, de village en village, de citée en citée, à la recherche de personne qui voudraient bien l'écouter. Tous les disciples, toutes les personnes, furent contactés, avertis de la menace, mais très peu écoutèrent. Le prophète réussit tout de même à trouver certaines personnes, de la majorité des classes, qui étaient prêts à sauver leur peau en suivant ses exigences. Ils devaient tout abandonner, tout laisser en arrière. Toute leur vie, tous leurs amis, étaient voués à mourir, les laissant comme seuls survivants.
Le temps leur était compté. La fin du monde prévue pouvait arriver à tout moment.
Les dieux envoyèrent les "élus" et leur guide au sommet d'une montagne, au milieu de ruines anciennes. Au milieu des ruines se trouvait une arche. Une arche de pierre, simple, qui ne semblait servir à rien. Les dieux se manifestèrent alors. Fusionnant leurs pouvoirs avec celui du prophète inconnu, ils créèrent ce qui semblait être un zaap. Mais ce n'était pas un zaap: la surface lumineuse se fissurait progressivement, comme si l'effort demandé pour maintenir un tel portail était trop grand.
Fusionnant leurs pouvoirs avec celui du prophète inconnu, ils créèrent ce qui semblait être un zaap
"Vite!" fut le dernier mot que les personnes choisies pour survivre entendirent dans ce monde. L'instant d'après, ils avaient passé le portail.
Le zaap s'éteignit aussitôt, laissant derrière lui un monde approchant son apocalypse...
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Sinon ,sympa ta petite histoire :)